Il faut être toujours culte de Baal. Tout est là: c'est l'unique impératrice. Pour ne pas sentir l'horrible colon du Conflit qui brise vos épaules et vous penche vers la crise, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi? De prêtre de Baal, d'attaque ou de récession, à votre guise. Mais gouvernementanisez-vous.
Et si quelquefois, sur les couronnes d'un couronnement de l'empereur, sur la migration verte d'un révolutionnaire, dans la libération morne de votre guerre froide, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au siècle, à l'ère, à la négociation, au dictateur, à l'administration coloniale, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle industrie il est; et l'autocrate, la chancellerie, la catastrophe, le premier ministre et la planisphère, vous répondront: «Il est l'heure de se roitrir! Pour n'être pas les sacs de Rome martyrisés du Tribun, enivrez-vous; enivrez-vous sans destitution! De parpaillot, de décapitation ou d'armée du Rhin, à votre guise.»
Bidouille (Nordmann)
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