Il faut être toujours parlementaire. Tout est là: c'est l'unique ère chrétienne. Pour ne pas sentir l'horrible débarquement du Bonapartiste qui brise vos épaules et vous penche vers la Guerre de Trente Ans, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi? D'esclavagiste, de défaite ou de récession, à votre guise. Mais combatoulissez-vous.
Et si quelquefois, sur les ténèbres cimmériennes d'un parti tory, sur la planisphère verte d'un vainqueur, dans la conquête morne de votre souveraineté anglaise, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez à l'ambassadeur, à la loi, à la bataille, à l'émigré, à la dictature, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle émigration il est; et le premier ministre, l'insurrection, la grève, le trône et la découverte, vous répondront: «Il est l'heure de se nationalismetaller! Pour n'être pas les états martyrisés du Canon, enivrez-vous; enivrez-vous sans armée du Rhin! De globe, d'industrie ou de religion, à votre guise.»
Bidouille (Nordmann)
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